Un contrat à près de 300 millions… Ce mercredi, la Communauté de communes de l’Ouest guyanais, va signer le Contrat de relance et de transition écologique (CRTE) de l’Ouest guyanais. Un document qui sera co-signé par la présidente de la CCOG, Sophie Charles, le ministre délégué aux outre-mer, Philippe Vigier, les trois chambres consulaires et le comité régional des pêches.

Un événement, qui va mettre en forme la politique économique de la CCOG pour les 6 ans à venir. Cette signature est le résultat de près de 10 mois de travail en amont, en concertation, entre les services de la CCOG et ceux de l’Etat. Un travail auquel la CCOG a souhaité inclure les trois chambres consulaires, la Chambre de commerce et d’industrie de Guyane (CCIG), la Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) de Guyane et la Chambre d’agriculture, ainsi, et c’est à noter, que le Comité régional des pêches maritimes et de l’élevage maritime (CRPMEM). L’ensemble de ces acteurs économiques ont accepté et ont rejoint la CCOG, dans ce plan, qui va permettre d’accompagner le développement économique de l’Ouest. Le travail préparatoire a déjà permis d’identifier pour près de 300 millions d’euros de projets à financer, dont 55 sont d’ores et déjà éligibles à du co-financement. Ces fonds, levés par l’Etat, seront attribués aux porteurs de projet de l’ensemble des 8 communes de la CCOG. Un travail d’ingéniérie sera réalisé en amont, avec l’ensemble des acteurs concernés, pour monter les dossiers. La CCOG a recruté et formé un chargé de mission spécialement dédié au CRTE, qui sera l’interface entre les acteurs économiques, la CCOG, les services de l’Etat et les chambres consulaires. 

Les objectifs du CRTE de la CCOG

Le CRTE constitue le cadre de référence des politiques publiques locales de développement économique et de planification écologique conduites dans le bassin de vie intercommunal.
Porté par la CCOG, le projet de territoire de l‘Ouest guyanais se décline en quatre axes stratégiques.
Il engage des actions concrètes pour l‘amélioration de la qualité de vie des habitants : accès aux services, logement, numérique, économie, commerce, gestion des déchets, énergie, prévention des risques majeurs…
Il intègre des opérations portées par le bloc communal et la CCOG et prévoit les sources de leurs financements qu’ils soient contractualisés ou envisagés. Il a également vocation à alimenter le futur contrat de convergence et de transformation (ex-contrat de plan Etat-Région).

L’élaboration du CRTE de la CCOG

L’élaboration du CRTE de l’Ouest guyanais a renforcé la coopération entre la CCOG et ses 8 communes membres
(Apatou, Awala-Yalimapo, Grand-Santi, Mana, Maripasoula, Papaïchton, Saint-Laurent-du-Maroni, Saül). Les Chambres consulaires : la Chambre de Commerce et d’Industrie de Guyane, la Chambre d’Agriculture de Guyane et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Guyane, ainsi que le comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins de Guyane sont les partenaires économiques du CRTE de l‘Ouest guyanais.
Le CRTE est un des leviers pour mobiliser différents financements à l‘instar du « Fonds vert». Le « Fonds vert » a permis à la CCOG de recruter une ressource interne afin de renforcer les capacités en ingénierie de l’EPCI.
Au total, les 118 actions identifiées dans le CRTE représentent 287 301 691 d’euros d‘investissements pluriannuels pour le territoire de l‘Ouest guyanais. Sur ce total, 56 actions correspondant à environ 55 millions d’euros sont déjà cofinancées.

A titre indicatif, le CRTE de l’Ouest guyanais fait état de 62 autres actions envisagées, portées par les communes membres ou la CCOG. Le plan de financement de ces actions est en cours d’instruction ou doit être négocié avec les financeurs. D’un montant global estimé à 232 115 259 €, ces futures opérations témoignent des besoins en matière
d’investissement du territoire notamment concernant :

  • Le renforcement de l’accès aux services publics de l’eau, de l’assainissement et du numérique.
  • L’application d’une politique intercommunale de gestion durable et efficace des déchets.
  • Le développement des activités artisanales, agricoles et halieutique
  • L’aménagement de foncier économique.
  • La mise en place d’une politique de prévention des risques majeurs.
  • Le développement des mobilités.