Le BAC International La Gabrielle à l’arrêt pendant un mois. A compter de ce jeudi 28 septembre, et jusqu’au mardi 31 octobre prochain, les liaisons entre Saint-Laurent du Maroni et Albina, sont donc totalement interrompues. La préfecture de Guyane, qui est l’autorité de gestion du BAC International a précisé en ces termes le motif de cet arrêt : « pour des travaux d’entretien biannuel et de réparations ». Il s’agit d’une interruption d’usage, liée à la maintenance du BAC. Cette pause a lieu tous les deux ans et permet de vérifier l’ensemble des points de sécurité et d’effectuer des travaux de réparations, là aussi classiques et liés à l’usure de ce bâtiment, vieillissant. Il est important de noter qu’aucune panne ou autre problématique n’est à l’origine de cette interruption de service. Rien à voir donc avec l’avarie sur les caissons flottants du ponton côté Suriname, qui avait causé une interruption totale de trafic pendant près de 5 jours en juin de cette année. Un arrêt technique qui n’est pas non plus lié à l’arrivée prochaine du nouveau BAC, Le Malani, qui devrait entrer en service en début d’année 2024.
Mardi 26 septembre, en marge de son déplacement à Paramaribo, la présidente de la CCOG, madame Sophie CHARLES, a tenu, accompagnée de sa délégation composée entre autre du 7e vice-président de la CCOG, maire d’Awala-Yalimapo et 1er vice-président de la CTG, monsieur Jean-Paul FEREIRA, le directeur de cabinet, monsieur Claude DJANI mais aussi la DGS (Directrice générale des services), madame Christelle SABAYO, à rencontrer les membres d’équipages, afin d’être au plus près de leur situation, à la veille de cette longue pause pour maintenance, et également d’être le mieux informée possible sur les conditions de navigation et sur l’état du BAC La Gabrielle.
Avant la restauration totale du trafic, le mardi 31 octobre prochain, les usagers peuvent continuer à prendre des pirogues ou bateaux pour effectuer la traversée du Maroni, entre Saint-Laurent et Albina. En revanche, cet arrêt technique a une incidence importante sur le trafic « routier » (voitures et poids lourds) dont la Gabrielle est le seul recours pour permettre rallier avec sa voiture ou pour les transporteurs routiers, la Guyane française et le Suriname.
